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Le 18/12/21 :

Oui au boycott!

Il faut en finir avec le présidentialisme dès maintenant. Place au peuple! du balai pour tous ces prétendants au titre, d’où qu’ils viennent. Le système présidentiel est le meilleur outil pour préserver la domination de la caste financière mondialiste. Croire que c'est avec des « primaires populaires » « citoyennes » ou autres, qu'on va bouleverser le système électoral bien huilé de la présidentielle est un leurre. Les avant-gardes autoproclamées qui le prétendent ne font que singer les appareils moribonds des partis dits de gouvernement. Aucun espoir là-dedans, il n'y a que du désespoir à en attendre. Soyons optimistes et volontaires. Les abstentionnistes démocrates, les gens prêts à voter blanc ou nul, voila la force qu'il faut mobiliser maintenant pour un boycott actif, et pour préparer, créer des comités de circonscription aptes à désigner des candidats constituants aux législatives et pour après, en lien avec tous les combats locaux et nationaux. Agissons dans ce sens et nous n’aurons pas perdu notre temps.

JeanLouis Brunati Marseille Groupe de la Dynamique Populaire Constituante https://la-dynamique.fr

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Le 22/01/22

Je suis 100% d'accord sur votre point de vue. Tant que vote blanc et abstention ne seront pas pris en compte avec un seuil remettant constitutionnelle la légitimité d'une élection de part le refus du citoyen de participation.

Quelque soit soit la motivation de ce refus, il exprime l'illégitimité de l'élection, et plus particulièrement la non représentativité de la personne élue

Cela vaut à toute échelle : association, suyndicats, école, commune, département,region, pays, communauté européenne, ONU...

Si a l'issue d'un vote si le décompte des voix comprenant abstention bulletin blanc & invalidé est majoritaire, le principe même de l'élection, et des candidatures est réfuté par la majorité des électeurs.

Constitutionnellement, le processus doit céder la place à autre mode opératoire approprié pré-etabli qui reste entièrement à écrire.

Ce principe me paraît plus "démocratique", je préfère représentatif du choix de l'électorat, que le seul auquel on peut aujourd'hui prétendre : aboutir à une situation de crise, comme vous le proposez par protestation et dépit plus que par choix réfléchit motivé et délibéré.

À boycott je préfère le terme de vote pour une invalidation de l'élection.

Même si aujourd'hui, comme il devrait l'être pour toute délégation de voix, le processus d'invalidation n'est pas constitutionnel, il permet aux citoyens, votants plus largement, d'une part de savoir qu'ils sont là majorité légitime, et de ce fait pourrons conforter leur participation à des manifestations justifiées, légitimes, voir soulèvement, pour obtenir réparation.

Il n'est pas nécessaire d'être politologue, philosophe, sociologue, ..., Pour comprendre et reconnaître que ce point de vue est tout simplement logique et légitime.

Une fois que toutes les candidatures sont établies dans un délai raisonnable fixe, avantt toute campagne, toute élection devrait être systématiquement soumise à référendum.

Sans quoi de quel pouvoir dispose l'électorat pour exprimer son accord face au budget alloué aux candidats, leur temps de parole et leur surreprésentation dans la presse tout media confondu ?

Je rejoins volontiers votre mouvement qui correspond le plus à mes conventions, malheuresement avec aussi peu d'espoir qu'aux précédentes élections.

Sincèrement

Karim Tabbara

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Le 24/01/22 :

Avec la pratique des gilets jaunes et au cours des débats qui bien occuper nos ronds-points, la question de la démocratie a été bien présente. Le référendum d'initiative citoyenne a été centrale. Le référendum sur le tcue nous a servi de leçon, à la fois pour ses réussites (le débat citoyen et ses assemblée régulière ) que pour ses echecs (la trahison du ps et la réforme constitutionnelle). Déployer le RIC comme outil présuppose l'information de chacune et chacun sur l'objet du RIC qui peux s'exercer en toutes matières, du local au national. Sur la désignation des porteurs de la parole du groupe, le tirage au sort doit compléter la désignation de la ou du porte-parole. Dans tous les cas, la désignation se doit d'être éphémère et ponctuelle.

Pascal Franchet

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12/12/01 :

Je soutiens l'abstention ACTIVE aux Présidentielles 2022 parce que les élections SEULES (sans la lutte sociale) a) n'ont jamais permis de changer les choses b) n'ont rien à voir avec la Démocratie (elles n'en sont qu'un élément mineur et encore... tout dépend des modalités de ces élections !)

Michel Lagouge

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12/12/01 :

Je suis contre le présidentialisme de la Vème République et pour une campagne active afin d’élire des députés citoyens constituants. Je suis aussi pour un RIC constituant, abrogatoire, révocatoire et législatif.

Louge Michèle

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12/12/21

Faire reconnaitre également le vote blanc en tant que réel pourcentage , car voter est un acte militant.

Maurice Latapie

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12/12/21

Après le régne despotique de macron il est effectivement temps de changer de constitution et de rendre la parole aux citoyens.

Marc Pujol

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12/12/21 :

Boycott de la présidentielle, candidats constituants aux législatives ! https://la-dynamique.fr/

Jacques Nikonoff

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08/02/22

Bravo pour cette initiative ! Ancien militant syndical et associatif je souscris pleinement à cette démarche et je suis à votre disposition pour toute action de terrain en ce sens.

Vincent Mespoulet

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08/02/22 :

BRISER LE MUR POLITIQUE QU'EST L'ELECTION PRESIDENTIELLE

Je viens de réaliser que je n'ai jamais voté à une élection présidentielle. Je l'aurais sans doute fait en 1981 car mes premiers engagements politiques de l'adolescence datent des années Giscard mais j'étais trop jeune de quelques mois. Ensuite, à partir de 1986, j'ai décidé de ne plus voter. Même la pression du vote dit de résistance républicaine avec la présence de Le Pen père en 2002 ne m'a convaincu d'aller voter. Pareil en 2017 quand Le Pen fille à son tour était au second tour.

Je n'en suis pas spécialement fier, ni spécialement honteux. Ce n'est pas désespéré non plus, c'est mûrement réfléchi. Ce choix n'a jamais été dicté par un désintérêt de la politique ou de l'activisme ni par la rhétorique du "tou.te.s pourri.e.s". Bien au contraire, j'ai consacré une bonne partie de mon existence à militer dans des syndicats (Snes puis Sud Education), des associations et des collectifs si nombreux.ses qu'il serait long d'en faire la liste.

De la même façon, je signe très rarement des appels, pétitions et tribunes car je suis plus attiré par des formes d'actions que des formes de dénonciations. Là je fais une exception pour soutenir cette initiative. J'ai bien conscience de sa limite, en ce sens que ce boycott actif concerne des personnes de gauche et achève de plomber les formations qui cherchent à présenter une alternative à gauche. Mais pour moi voter EELV comme voter Unité Populaire n'a aucun sens. Le premier ne correspond pas du tout à mes orientations politiques malgré ma fibre écologiste, je ne suis pas prêt à faire confiance à la seconde. Jadot correspond a à peu près tout ce que je déteste en terme de personnel politique, je ne fais pas confiance en Mélenchon pour porter une VIe République. En bon vieux mitterrandien, la proposition louable de Mélenchon ressemble beaucoup trop à une tactique de prise de pouvoir. Le Mitterrand du Coup d'état permanent en 1964 (année de ma naissance !) nous a fait le coup entre 1981 et 1995 en se mettant très facilement dans les draps d'un Président omnipotent.

Cela n'empêche pas tout le respect que j'ai pour les militants de base, qu'ils soient communistes, écolo ou LFI. Simplement, je ne crois pas que la Ve disparaîtra par le haut. Elle ne pourra disparaître que si l'on pose d'abord l'illégitimité du prochain président quel qu'il soit par une abstention active massive.

Vincent Mespoulet.

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03/02/22 :

Le boycott électoral : à quelles fins ?

J’ai adhéré à plusieurs appels à un boycott actif et citoyen des prochaines présidentielles. Une question de principe se pose aussitôt : le boycott est-il une stratégie de fond ou une riposte adaptée à un contexte politique particulier ?

Dans le premier cas, le boycott est appelé à se poursuivre lors d’élections à venir ; ce qui signifie exactement que l’on renonce d’avance à tout ajustement politique qu’exigeraient des menaces nouvelles ou des rapports de forces modifiés.

C’est la seconde réponse que je partage : le boycott peut être une riposte, une dénonciation de la déroute stratégique qui se prépare ; il peut même être promu en sanction des candidats anti-unitaires. Mais c’est toujours une riposte ponctuelle.

Voyons quelle pertinence aurait un boycott dans la situation qui se profile aujourd’hui. A quoi assistons-nous – à ce jour – à gauche, écologistes compris ? Cramponnés à leurs programmes, quatre leaders de partis ont décidé de perdre l’élection présidentielle à tout prix. Pour ce faire, ils ont inventé cet ovni : le ‘Front anti-unitaire’. C’est effectivement la stratégie d’autodestruction la plus efficace qui soit.

Quelle motivation les pousse à ce désastre partagé ? Probablement l’espoir de devenir majoritaire plus tard, aux législatives d’abord et dans le paysage de la gauche ensuite : ce que j’ai appelé la stratégie de ‘désunion constructive’. On a rarement vu plus tordu : un machiavélisme au détriment de soi-même et de tous les autres.

Si cette situation ne change pas d’ici au mois d’avril 2022, le boycott-sanction s’impose : puisque personne ne veut être au 2e tour, pourquoi voter pour eux ? En les boycottant et en le disant haut et fort, le boycott apparaît pour ce qu’il est : un blâme aux candidats.

Cependant un tel choix ne s’impose pas forcément pour le second tour. Etant donné que l’issue du 1er tour est pour l’heure imprévisible, personne ne peut proposer un quelconque pronostic, encore moins une consigne de vote pour le second tour. Le choix reste donc ouvert entre boycott et vote du ‘moindre mal’.

En conclusion, le boycott n’est pas une stratégie, mais une réponse militante à une situation désespérée. Ainsi que la dénonciation d’un sectarisme imbécile.

Un mot pourtant sur les différences – importantes – entre les programmes du PS, du PC, de LFI et des Verts. Sur bien des points, ces différences sont de vrais clivages. Mais aucun clivage ne peut justifier la non-négociation d’une plate-forme minimale de gouvernement.

Donc la raison profonde de tout ce déraillement est ailleurs. Ledit ‘Front anti-unitaire’ révèle, chez nos têtes d’affiche de gauche, un véritable aveuglement sur le danger fasciste en France et en Europe.

Gilbert Dalgalian

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10/02/22 :

Le système électoral actuel n'a plus aucune crédibilité pour une réelle vie démocratique car le pouvoir de l'humain y a été remplacé par le seul pouvoir destructeur de l'argent.

Eric Marck

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Le 15/03/22

Bonjour.

Même si je ne partage pas toutes les expressions de cet appel, par ex. la dernière phrase du second paragraphe, je partage volontiers cet appel. Mieux, j'essaie de le multiplier par un autre, du même style, dans le mouvement des Gilets Jaunes. Je crois aussi qu'il est temps, comme les Kanaks, de dire "non" aux faux rendez-vous démocratiques d'institutions qui ne représentent qu'elles-mêmes et ne poursuivent, dans les faits, que leur propre intérêt et celui de leurs bénéficiaires directs. A cela, on ne peut opposer que la démocratie directe dont une forme actuelle reste à inventer.

17/02/22 :

Réponse de Pierre Goldberg à un lecteur opposé au boycott dans le journal "La Montagne" :

"Cher monsieur,

C'est précisément parce que j'ai été député que j'ai pu apprécier le mal térrible fait à notre démocratie et tout autant à nos institutions. La fonction de président de la république - le PCF l'a combattu à son instauration en 1958 - est devenue copie conforme à ce que furent les monarchies. L'éssentiel des pouvoirs est entre les mains d'un seul homme. Nous avons pu le mesurer avec la gestion de la pandémie de la covid 19 . Toutes les décisions étaient entre les mains du président, avec quelques grands spécialistes de la santé et ...des hauts gradés de l'armée.

L'assemblée nationale est devenue une simple chambre d'enregistrement. les députés - ce qui était déja le cas à mon époque - n'ont désormais plus aucun pouvoir. Le scandale des EPHAD le prouve sans contestation possible. Il y a plus de deux ans la députée Caroline Fiat (France Insoumise ) a appelé, dans le cadre d'un rapport parlementaire, à une intervention immédiate dans les EPHAD, tant la situation était déja alarmante. Vous le savez rien, mais rien de rien ne s'est passé. Le chef de l'état, dans le cadre de son pouvoir monarchique, a méprisé ce rapport d'un élu du peuple et l'a classé dans le tiroir des oubliettes.

Voyez-vous,je suis convaincu que vous et moi, mais bien plus largement, tous les progréssistes, toutes celles et tous ceux qui souffrent des conséquences térribles de ce pouvoir autoritaire, aspirons à ce que cesse ce drame. Car il s'agit bien d'un drame. Pensons seulement au dix millions de français qui vivent sous le seuil de la pauvreté avec trois millions d'enfants qui ne mangent pas à leur faim. Tous nous voudrions que l'urgence des urgences, soit la construction d'une société de justice sociale, une société de partage et d'égalité. Nous divergeons sur le moyen d'y arriver. Des citoyens pensent que c'est prioritairement par l'action électorale qu'on peut encore atteindre, même partiéllement, ce but. Je suis de ceux/celles qui pensent que les tenants du capitalisme ont vérrouillée le systéme électoral, ont totalement vidé de tout son sens le droit de vote. Je suis de ceux/celles qui pensent que nos votes, depuis 2002 (sans remonter plus loin ) n'ont pas empéché une aggravation de nos conditions de vie, ce qui peut nous amener à dire que c'est notre humanité qui est en danger. Je suis de ceux/celles qui constatent que nos votes n'ont en rien, bien au contraire, empéché la progréssion térrible des voix de l'extreme droite néo-fascisante. 

C'est pour ces raisons que nous les tenant(e)s du boycott constituant pensons, face à la trés grave situation dans laquelle nous nous trouvons, que seule l'intervention directe du peuple français - capacité qu'il a su si bien nous montrer à différente période de notre histoire - peut nous permettre de sortir de l'impasse dans laquelle nous sommes. N'est-ce pas le peuple chilien qui vient de nous donner la preuve que cette voie choisie est la voie de l'éfficacité ?

Le boycott constituant permet d'ouvrir cette voie en disant nous ne voulons plus de leur systéme ni de leur machinerie électorale qui a pour premier but de nous tromper et de nous enfoncer dans le marasme. Le boycott dit ça suffit, nous voulons entamer le chemin vers un autre monde. Le boycott est donc une premiére étape pour une autre constitution, pour une autre société, pour une autre politique. "

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Le 11-03-22

Pour renverser les dominations, n'élisons plus nos dominants. L'élection présidentielle est ce qui légitimise et renforce la responsabilisation d'une classe irresponsable.

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Le 15/03/22

Bonjour.

Même si je ne partage pas toutes les expressions de cet appel, par ex. la dernière phrase du second paragraphe, je partage volontiers cet appel. Mieux, j'essaie de le multiplier par un autre, du même style, dans le mouvement des Gilets Jaunes. Je crois aussi qu'il est temps, comme les Kanaks, de dire "non" aux faux rendez-vous démocratiques d'institutions qui ne représentent qu'elles-mêmes et ne poursuivent, dans les faits, que leur propre intérêt et celui de leurs bénéficiaires directs. A cela, on ne peut opposer que la démocratie directe dont une forme actuelle reste à inventer.

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Le 31/03/22

Même si nos motivations seront différentes, nous partagerons tous, abstentionnistes dépolitisés et boycotteurs très politisés, une même idée : le résultat de cette élection n'apportera aucun début de solution aux problèmes que nous vivons. Pire, elle les aggravera probablement. Je n'ai donc aucune réserve, moi participant civique scrupuleux à tous les consultations électorales, à mêler mon boycott de cette élection présidentielle à l'abstention passive des habituels absents de tous les scrutins.

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15/04/22 :

« Voter, c’est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période courte ou longue, c’est renoncer à sa propre souveraineté. Qu’il devienne monarque absolu, prince constitutionnel ou simplement mandataire muni d’une petite part de royauté, le candidat que vous portez au trône ou au fauteuil sera votre supérieur. Vous nommez des hommes qui sont au-dessus des lois, puisqu’ils se chargent de les rédiger et que leur mission est de vous faire obéir. » (Élisée Reclus)

Eric Trochon

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